Dans les coulisses de la Marine israélienne

30.11.14
L’équipe éditoriale de Tsahal

 

Les navires de la Marine israélienne jouent un rôle essentiel dans la défense de l’État d’Israël. Au cours de l’Opération Bordure Protectrice, un tiers de l’artillerie tirée par Tsahal l’a été depuis la mer. Par ailleurs, lors de l’Opération Divulgation Totale, la flotte de Tsahal a intercepté un cargo iranien rempli d’armes, le KLOS-C. Ces vaisseaux de la Marine sont extrêmement importants à la sécurité du pays, et ne pourraient opérer s’ils n’étaient pas entretenus comme il se doit.

Un navire de la Marine entre dans le port et se place entre deux plateformes. Soudain, l’eau sous le navire s’agite et un grand appareil en forme de V s’élève en dessous de lui. Il est sorti de l’eau, des travailleurs l’attachent avec de grandes câbles et le place dans un entrepôt, assez grand pour l’accueillir. Ceci n’est pas la scène d’un film futuriste. Ceci se passe quotidiennement dans les coulisses de la Marine israélienne : dans ses chantiers navals. 

Les chantiers navals sont responsables de réparer et d’entretenir les vaisseaux de la Marine. Ils servent principalement de garages immenses pour stocker les navires. Le chantier naval principal est situé dans l’une des plus grandes bases de la Marine, dans le Golf de Haïfa, mais d’autres chantiers existent sur toutes les frontières maritimes d’Israël. Chacun d’entre eux est composé de laboratoires, d’ateliers et de hangars de la taille de petits immeubles, assez grands pour y laisser entrer les navires les plus imposants de la flotte israélienne.

La Marine ne pourrait exister sans son chantier naval

“Ici, dans le chantier naval, nous sommes responsables de réparer les vaisseaux de la Marine”, explique le lieutenant-colonel Kobi, chef des opérations du chantier. “Nous nettoyons les navires, nous les améliorons, nous les préparons pour qu’ils puissent prendre le large. Nous sommes également responsables de l’entretien des systèmes technologiques les plus avancés comme les engins, les compteurs et le système d’armes. En bref, nous sommes des experts dans l’entretien des vaisseaux.”


Un engin d’un navire de guerre israélien

Des centaines d’individus travaillent vigoureusement dans les chantiers navals : certains sont des soldats de Tsahal, d’autres sont des civils et des professionnels, qui sont les meilleurs dans ce domaine. “Nous avons environ 50 départements différents ici”, précise le lieutenant-colonel Kobi. “Chacun connaît parfaitement son travail. Que vous vous occupiez d’un sous-marin ou d’un petit vaisseau, chaque tâche a un impact énorme.”

Le travail dans le chantier naval est sans fin, il faut toujours s’occuper de nouveaux vaisseaux. “Il y a des navires qui doivent constamment être pris en charge, et il y a également des navires qui sont emmenés ici pour être réparés, occasionnellement. Par ailleurs, certains travailleurs du chantier naval sont parfois envoyés en mer pour réparer d’urgence des bateaux.”

L’Opération Bordure Protectrice

Le chantier naval a joué un rôle crucial durant l’Opération Bordure Protectrice. “Comme pour chaque unité de Tsahal, nous avons travaillé jour et nuit”, raconte le lieutenant-colonel Kobi. “Les personnes ici n’ont pris aucune pause et sont aussi venues durant leurs journées de repos. Grâce à leur engagement dans leur travail, nous avons réussi à opérer dans d’excellentes conditions. Nous attendions que les vaisseaux arrivent et ils ne s’attendaient pas à ce qu’on finisse notre travail aussi rapidement. Nous les détachons à travers tous nos départements, et chaque bateau qui passait notre porte était pris en charge immédiatement.”

Le chantier naval fait partie des coulisses de la Marine israélienne, et contribue grandement à la réussite opérationnelle de Tsahal, que ce soit en période de routine, comme en temps de guerre.