Guerre d’Indépendance (1948-49)
La Guerre d’Indépendance est la première tentative arabe de détruire l’État d’Israël dès sa création le 14 mai 1948. Cependant, les racines de la guerre sont antérieures à cette date : dès les années 1920 et 1930, la communauté juive de Palestine était victime d’agressions arabes avec pour points culminants les émeutes d’Hébron en 1929 et la grande révolte arabe de 1936-1939.
A partir du 30 novembre 1947, suite au plan de partage de la Palestine, les heurts étaient nombreux et réguliers entre les forces juives et arabes, et annonciateurs d’une guerre longue et douloureuse.
Le 14 mai 1948, l’État d’Israël déclare son indépendance, conformément à la décision de l’ONU du 29 novembre 1947. Dans la nuit du 14 au 15 mai, Tel Aviv est bombardée par les avions égyptiens. La guerre entre dans sa phase offensive directe : 5 états arabes – l’Égypte, le Liban, la Syrie, la Jordanie et l’Irak – et leurs armées régulières attaquent et envahissent le jeune État juif, au nord, au sud et à l’est. L’Arabie Saoudite envoie des hommes sous commandement égyptien. Il y avait aussi des contingents du Soudan.
La Guerre d’Indépendance se divise en 39 opérations différentes, se déroulant depuis la frontière avec le Liban au nord jusqu’à la péninsule du Sinaï et Eilat. En mars 1949, l’Opération Ouvda qui a permis à Israël de prendre le contrôle du désert du Néguev jusqu’à Eilat est la dernière opération de la Guerre d’Indépendance.
Le 7 janvier 1949, après 13 mois de guerre, dont 61 jours de bataille continue, un cessez-le-feu est établi. Du 24 février au 20 juillet 1949, des accords de paix sont signés successivement avec l’Égypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie. L’Irak refuse de signer de tels accords, retire ses troupes et met le secteur de Judée-Samarie et de Jordanie sous le contrôle de la Légion Arabe.